lundi 20 février 2017

Ce samedi 18 février 2017, la Journée du Chahid à 60 ans !!!
Conférence avec Mohamed Tahar BENSAADA, à l'initiative de Monsieur Abdelkrim YAMANI, Consul général de Bruxelles, 
à la Maison de l'Algérie.

Ce samedi 18 février était pour l'Algérie et les Algériens, la journée du Chahid. 
A l'initiative du Consul général d'Algérie à Bruxelles, une fin d'après-midi a été consacrée à la présentation de cette journée avec l'apport académique de Mohamed Tahar Bensaada (dont le CV, se trouve ci-dessous dans l'invitation). 

Comme l'avait souligné le CG dans son introduction, pratiquement toutes les familles algériennes ont un Chahid ou un Moudjadid dans sa famille et en effet, me concernant, petite-fille de Chahid et fille de Moudjahid, je suis d'autant plus touché et concerné par cet hommage puisqu'il s'inscrit dans le travail de devoir mémoire que je fais depuis 2012 dans le cadre de Laba Asbl

Comme la souligné notre intervenant, c'est à nous, génération de l'après-guerre, de perpétuer ce travail de mémoire qui est impératif pour nous aujourd'hui, il est fondamental pour notre vivre ensemble, pour le bien social de la société algérienne et contrecarrer les voix négationnistes et, révisionnistes qui entretiennent le doute dans la conscience de la jeunesse algérienne prétendant par exemple que l'Algérie est un produit de la France alors que toutes les Nations sont le produit de l'histoire et les frontières sont par définition artificielles. 

L'Algérie est un Etat souverain qu'il faut préserver dans l'unité et non la division. 
J'ai pour ma part eu un accrochage avec un compatriote dont je tairais le nom, qui m'a dit tout récemment que la Fédération FLN de France (la Wilaya 8) n'avait rien fait pour et pendant la révolution algérienne, tout le mérite vient aux combattants algériens d'Algérie. Mon père faisant partie de ces militants de la Fédération, je l'ai pris comme une insulte et mon sang n'a fait qu'un tour, j'ai pris mes dispositions et responsabilités pour dénoncer ces propos outrageants.

Extrait de la présentation de Monsieur Bensaada
https://www.facebook.com/helima.guiun01/videos/1352492734814656/

Extrait d'un article de Benyahia Aek qui donne vous donne des précisions complémentaires.

"Une date qui a son poids historique.
Le choix du 18 février, depuis sa consécration en 1989 témoigne d'une volonté de fidélité et de continuité, et qui symbolise la date de la création de l'Organisation Spéciale « OS » qui a été le prélude de la lutte armée, elle marque aussi pour ainsi dire la lutte de libération nationale par la présentation de la Question algérienne devant l'Assemblée générale des Nations unies le 18 février 1957, une date importante dans le combat pour la liberté et l’indépendance de l’Algérie. Février, à lui seul revêt un caractère solennelle dans le combat d’un peuple et celui de la barbarie, de par l’exécution d’un grand nombre de moudjahidine durant ce mois, c’est aussi le jour où la France a procédé à l'un des plus terribles tests nucléaires en surface dans la région de Reggane, le 13 février 1960, prenant pour cobaye les habitants de cette région et dont les séquelles ne cessent de faire des victimes même de nos jours. L’on ne peut oublier, ce qui s’est passé en ce mois de février d’où l’importance d’y revenir, car il rappelle aussi la création des zones interdites, la pose de barbelés électrifiés et de milliers de mines antipersonnel qui continuent à semer la mort cinquante ans après l’indépendance et ce malgré les efforts de notre armée pour les désamorcer. Le mois de Février, c’est aussi le bombardement par l’aviation de l’armée coloniale contre la population de Sakiet Sidi Youcef en territoire tunisien le 8 février 1958. Durant ce mois, d’autres crimes seront perpétrés et qui ne seront qu’une suite logique d’exactions commises contre les populations des villages et douars de l’Algérie profonde, par la France. Une date qui a son poids historique, du fait du sacrifice consenti par ceux qui ont été au feu et qui sont tombés au champ d’honneur, une date qui ne fait peut être aucune différence pour les nouvelles générations, mais pour ceux qui ont vécu le joug coloniale, cette date est importante pour ce qu’elle est, aussi est-il du devoir de chaque algérien de s’inscrire dans cette ligne, car elle est exclusive au chahid pour qu’il demeure vivant dans la mémoire collective de tous. Les noms de Larbi Ben M’Hidi, Ahmed Zabana, Mostefa Ben Boulaid, Didouche Mourad, Zighoud Youcef, Belouizdad, Ben Abdelmalek Ramdane, Lotfi, Abane Ramdane, Bordji Amar, Hamou Boutlélis, Benyahia Belkacem, Ould Aissa Belkacem, et tant d’autres, ont répondu à l’appel du 1er Novembre 1954, sans hésitation. Aussi est-il du devoir de tous les algériens, d’avoir une attention particulière et un effort de correction, de ressourcement, d'enrichissement et de renouvellement, en cette journée particulière."



Monsieur Abdelkrim YAMANI, Consul général introduisant Mohamed ahar BENSAADA
Mohamed Tahar BENSAADA, conférencier
 












Le Film franco-algérien "A mon âge, je me cache 
encore pour fumer" 
au Festival du Film d'Amour de Mons

Rencontre avec les actrices du film "A mon âge je me cache pour fumer" avec entre autre Nadia Kaci et notre chère Biyouna nationale, poursuivie de la soirée musicale algérienne organisée par la FCAB.



Avec la réalisatrice, Nadia Kaci, l'une des actrices du film, Soraya Djellouli et les co-organisateurs du Cinéma Méiterranéen de Bruxelles
Avec notre chère Biyouna nationale




Avec l'actrice kabyle Djamila Bouhanen



En compagnie du Chanteur Kabyle



Les actrices du film se présente, Biyouna remercie le public












Danseuses kabyles en tenues chaouies



Avec quelques actrices du film dont Biyoune et la productrice